Groupes responsables en plein air

Photo : Yan Kaczynski Ι Pour Sauve ton terrain de jeu, un projet de De ville en forêt

Aide-mémoire Sans trace pour les groupes

Ces recommandations sont tirées du document Group Use Brochure qui a été publié par le Leave No Trace, à Boulder, au Colorado. Le Leave No Trace est le chef de file du programme Sans trace aux États-Unis et à l’international depuis 1994. 

Partenaire de l’organisme Leave No Trace, De ville en forêt présente cette adaptation aux publics francophones du Québec, d’ailleurs au Canada et dans le monde. 

Les sept principes Sans trace Ι GROUPES

Les groupes de pleinairistes organisés offrent de la formation, de l’équipement, de l’expertise et un soutien logistique à tout le monde, tant aux novices en quête d’aventures qu’aux personnes expertes désirant vivre une expérience unique avec l’aide d’un guide. Les sorties de groupe en plein air sont essentielles pour que celles et ceux qui y participent acquièrent des compétences et une éthique qui leur seront utiles toute leur vie. Un grand nombre de gens qui aiment passer du temps en plein air ont eu l’occasion de découvrir la nature lors d’une nuitée passée en groupe, une sortie de scoutisme, un camp d’été, avec un club de plein air ou au cours d’une excursion éducative avec leur école. C’est pourquoi les groupes font de bons ambassadeurs de l’information Sans trace auprès d’un public vaste et diversifié.

Toutefois, les grands groupes organisés souffrent parfois d’une mauvaise réputation. Celle-ci est souvent attribuable au bruit, au nombre excessif de personnes, aux déchets abandonnés, à un manque d’hygiène, au piétinement et aux impacts nocifs pour le territoire. Parfois, ces critiques sont méritées, mais le plus souvent, elles ne le sont pas. Les recherches actuelles démontrent que les techniques utilisées par un groupe et son comportement en plein air importent plus que sa taille pour évaluer son impact sur territoire et le public.

Cet aide-mémoire a été conçu en vue d’aider votre groupe à développer et adopter des pratiques à impact minimum qui préservent à la fois nos ressources naturelles et la qualité de nos expériences de plein air. Il a pour objectif de compléter les indications plus approfondies fournies par les aide-mémoires Sans trace et le Guide des compétences et des principes Sans trace. En parvenant à sensibiliser votre groupe aux principes Sans trace, vous constaterez une différence considérable dans la nature elle-même et l’expérience récréative que nous y vivons. Cela pourrait aussi éviter l’imposition d’éventuelles réglementations ou de limites dans la taille des groupes. Inscrivez les sept principes Sans trace dans les priorités de votre groupe et contribuez à protéger les lieux que nous chérissons.

Le programme Sans trace a une portée éducative qui combine connaissance, jugement et responsabilité éthique. Son but est de faire comprendre comment nous pouvons profiter des lieux de plein air tout en protégeant les aires naturelles et l’expérience qui nous tiennent à cœur. Les membres de votre groupe peuvent faire leur part en s’informant davantage sur le programme et en mettant en pratique les sept principes Sans trace dès qu’elles et ils profitent du plein air.

Le programme Sans trace offre une gamme complète d’outils et de matériel éducatifs, de possibilités de formations, d’ateliers, et bien plus encore. Pour de plus amples renseignements sur les pratiques spécifiques ou les lignes directrices concernant différents environnements, veuillez vous adresser à De ville en forêt, fournisseur autorisé du programme Sans trace, ou auprès de Sans trace Canada.

Principe 1 Ι SE PRÉPARER ET PRÉVOIR

Soyez réaliste lorsque vous vous préparez. Conciliez les objectifs de votre sortie avec le but et les compétences de votre groupe.

Pratiques de base

    • Convier les responsables de son groupe à une formation Sans trace avant la sortie.
    • Se renseigner, avant de partir, auprès de gestionnaires de territoires locaux au sujet des permis, de la norme sur la taille des groupes et de la réglementation spécifique à la zone visitée.
    • Ne pas dépasser la taille maximale d’un groupe permise. Si cela se produit, diviser le groupe en plusieurs petits sous-groupes pour se déplacer et camper.
    • Éviter les zones très fréquentées et encombrées, ou les visiter lorsqu’il y a moins de monde.
    • S’assurer que tout le monde dispose de l’équipement approprié pour se sentir à l’aise en toutes circonstances. Il peut être nécessaire de vérifier que personne n’a oublié les éléments essentiels de son équipement tels que des vêtements imperméables, une crème solaire, un chapeau, des gants ou de bonnes chaussures, par exemple.
    • Limiter les déchets en remballant adéquatement la nourriture avant de partir, et planifier les repas afin d’éviter de se retrouver avec des restes.
    • Se renseigner auprès des gestionnaires de territoire locaux au sujet des sentiers et des terrains de camping recommandés. Si possible, repérer soi-même à l’avance les trajectoires les meilleures et les plus durables, les endroits pour se restaurer et les emplacements de camping pour son groupe. Se servir d’une carte à jour et d’une boussole pour se repérer.
    • Apporter l’équipement qui favorise les pratiques à moindre impact : sacs poubelles, réchauds portatifs, truelles pour creuser des trous sanitaires, tamis pour filtrer l’eau de vaisselle, etc.
    • S’informer le plus possible afin d’être en mesure d’aider une personne qui ne saurait pas ce qu’il faut faire en pleine nature ou qui aurait ses menstruations pour la première fois. Cet aspect est particulièrement important si l’on travaille avec des jeunes qui auraient du mal à exprimer leurs besoins ou à demander de l’aide.

    Responsables de groupes : Choisir ses co-responsables peut représenter tout un défi. Si possible, sélectionner des personnes expérimentées dans le domaine du plein air, dans l’enseignement et dans l’application des pratiques d’impact minimum. Dans l’idéal, il faudrait que ces responsables détiennent assez d’autorité pour que l’on puisse diviser le groupe en petites équipes indépendantes capables de se déplacer et de camper. Se renseigner auprès des gestionnaires de territoires locaux pour savoir quelle est la taille maximale des groupes pour les zones que l’on prévoit visiter.

    Former ses co-responsables aux compétences et aux principes Sans trace et insister particulièrement sur les techniques de déplacement et de campement que l’on mettra en pratique. Faire connaître les principes Sans trace à tous les membres du groupe avant de partir dans la nature afin que chacun sache ce qui est attendu.

Principe 2 Ι UTILISER LES SURFACES DURABLES

Les surfaces durables sont des surfaces sur lesquelles les traces de votre passage se remarquent peu. Il s’agit des sentiers existants, des sites de camping déjà établis, du gravier, du sable et de l’herbe sèche. Dans les zones alpines, la meilleure surface pour se déplacer est souvent recouverte de neige ou de glace.

En général, le meilleur moyen pour les personnes non expérimentées de respecter ce principe Sans trace est de rester sur les sentiers et les sites de camping déjà établis jusqu’à ce qu’elles aient assez de compétences pour se déplacer dans les zones vierges en créant un minimum d’impact. Pour se déplacer hors sentier, il est indispensable de bien connaître les techniques Sans trace et de les observer scrupuleusement. Si l’on ne respecte pas ces pratiques, on risque de causer des impacts de longue durée à l’environnement. C’est pour ces raisons que seuls les groupes habitués aux principes Sans trace peuvent s’aventurer hors des sentiers battus.

Pratiques de base

  • Rester sur les sentiers bien établis lorsque l’on se déplace et lorsque l’on marche autour du camp. Éviter de se déplacer sur les sentiers qui commencent à se former et de marcher hors sentier afin de protéger les plantes et les sols. En avançant les uns derrière les autres au centre du sentier, on évite de l’élargir, particulièrement dans les segments boueux ou pleins d’ornières.
  • Choisir un site assez grand pour son groupe ou diviser celui-ci en plus petits groupes et utiliser deux ou trois sites bien établis et plus petits ou d’autres sites durables.
  • Concentrer toutes les activités sur les surfaces les plus durables ou déjà endommagées et éviter de piétiner les plantes.
  • Organiser le rassemblement des grands groupes uniquement sur les surfaces durables.
  • Expliquer ce qu’est une surface durable et ce qu’est une surface non durable aux membres de son groupe. Les aider à reconnaître les zones sensibles au trafic humain telles que les milieux humides, les zones riveraines, les terres qui viennent de dégeler et les plantes fragiles.

Principe 3 Ι GÉRER ADÉQUATEMENT LES DÉCHETS

Rapportez tout ce que vous avez apporté. C’est la première règle à respecter pour tous les groupes qui partent en plein air, pour quelque raison que ce soit. Ils ont la responsabilité, envers la nature et envers les personnes qui viendront après eux, de ne laisser aucun déchet ni résidus alimentaires sur les cours d’eau et les terrains. Ces rebuts attirent souvent les animaux sauvages ou perturbent leur comportement habituel, créant de graves impacts à long terme. Aucun déchet n’est « acceptable », même les biodégradables, comme les pelures de bananes et les cœurs de pomme. Chaque groupe doit rapporter tout ce qu’il a apporté. Si vous trouvez des déchets laissés par quelqu’un d’autre, vous devriez également les rapporter.

Le principe de gérer adéquatement les déchets humains en plein air se fonde sur quatre objectifs de base :

  1. Minimiser les risques de polluer les cours d’eau;
  2. Minimiser les risques que d’autres personnes, animaux ou insectes, puissent toucher ces déchets et ainsi contribuer à la propagation des maladies;
  3. Éliminer tout l’aspect inesthétique des déchets humains;
  4. Maximiser la vitesse de décomposition.

Pensez attentivement à la maturité et au niveau d’expérience de son groupe lorsque vous envisagez la façon d’éliminer les déchets humains. Avec les enfants et les personnes non expérimentées, faites preuve d’une grande diligence à propos des instructions et du respect de ce principe. Il sera peut-être préférable, au début, de camper près des toilettes, des poubelles et des sources d’eau potable.

Pratiques de base

  • Toute une gamme de produits commerciaux ou faits à la maison permettent de rapporter les déchets humains. Ils limitent les odeurs, les fuites et les problèmes d’élimination des déchets.
  • Dans la plupart des zones, les trous sanitaires sont une bonne solution pour éliminer les déchets. Ils doivent être d’une profondeur de 15 à 20 cm et situés à au moins 60 m  (environ 70 grands pas ou 90 plus petits pas) des sources d’eau ou des drainages intermittents. Communiquer des informations précises à son groupe sur l’utilisation appropriée des trous sanitaires, et apporter des truelles pour les creuser.
  • Installer des latrines est préférable au trou sanitaire quand l’on campe avec de jeunes enfants ou d’autres personnes qui peuvent être incapables de se servir d’un trou sanitaire, ou quand les groupes sont plus nombreux ou qu’ils séjournent plus d’une nuit au même endroit.
  • Rapporter le papier hygiénique dans des sacs étanches.
  • Filtrer l’eau de vaisselle pour éliminer les restes alimentaires; les déposer dans un sac avec les autres déchets. On peut ensuite disperser l’eau filtrée loin du camp.
  • Faire sa vaisselle ou sa toilette à plus de 60 m des cours d’eau et utiliser le savon avec parcimonie.
  • Vérifier consciencieusement, avant de partir, qu’il ne reste plus de déchets ou de résidus alimentaires sur le site de camping ou les lieux où l’on a consommé des repas.

Principe 4 Ι LAISSER INTACT CE QUE L’ON TROUVE

Certaines personnes aiment construire des barrages, des abris en bois et rapportent chez elles des tortues comme animaux de compagnie. D’autres, souvent, attrapent des insectes pour leur collection et remplissent leurs sacs avec des roches, des plumes, des coquillages, des fleurs, des tessons et des pointes de flèches qui les intéressent. Dans la nature, ramasser ce type d’objet modifie l’aspect d’un site et, en général, crée un impact à long terme sur l’écologie et la richesse culturelle ou historique. Pensez à ce qu’il resterait si tout le monde rapportait un souvenir chez soi.

Aider son groupe à découvrir la magie de la nature dans toute sa pureté. Garder les gens occupés afin qu’ils ne s’ennuient pas et n’envisagent pas d’éventuelles constructions. Vérifier le site de camping avant de quitter les lieux et faire de son mieux pour lui redonner son aspect naturel.

Pratiques de base

  • S’assurer que tous les membres de son groupe connaissent la loi. Dans de nombreux endroits, ramasser ce que l’on trouve, que ce soit des fossiles ou des plantes sauvages, est illégal.
  • Avant de s’approcher d’un site culturel ou historique, s’asseoir avec les membres de son groupe et leur raconter l’histoire du site en incluant les récits des peuples autochtones et des communautés locales. Les aider à comprendre sa valeur et les liens d’appartenance des peuples autochtones et des communautés locales avec le site. Les sensibiliser à la nécessité de le laisser intact afin que les personnes qui viendront ensuite puissent aussi en profiter.
  • Se renseigner sur la présence d’espèces exotiques envahissantes et les mesures de contrôle. Vider et nettoyer à l’aide de brosses les sacs, les tentes, les embarcations, les brindilles et les graines restant sur les chaussures, les bottes ou les pneus. Jeter les résidus à la poubelle.
  • Surveiller son groupe lorsqu’il se trouve autour de plantes sensibles, d’animaux ou de sites culturels. Des gens débordant d’énergie peuvent brusquement, sans mauvaise intention, écraser une plante ou faire tomber un ancien mur de pierres.

Principe 5 Ι MINIMISER L’IMPACT DES FEUX

Les feux jouent un rôle. De nombreux groupes créent des liens en racontant des histoires, en faisant griller des marshmallows, ou juste en se détendant, autour d’un feu de camp, mais les gens en ont fait un usage excessif dans de nombreux endroits. On trouve facilement des emplacements de feu débordant de bois carbonisé et de déchets, entourés d’arbres endommagés et de zones dépourvues d’arbres. Les interdictions d’allumer des feux à ciel ouvert se font de plus en plus courantes en période de sécheresse. Mettez à profit ce constat pour promouvoir la pratique des feux à impact minimum ou pour inciter votre groupe à s’en passer.

Pratiques de base

  • Apporter des réchauds pour cuisiner.
  • Remplacer les feux de camps par des lanternes à chandelle ou bien profiter de la nuit sans aucun éclairage artificiel.
  • Quand les feux à ciel ouvert sont autorisés, utiliser les foyers extérieurs et les ronds de feu existants. S’assurer que l’emplacement de son feu est durable, surtout s’il doit servir de lieu de rassemblement.
  • Si le ramassage du bois est permis, brûler uniquement du bois mort jonchant le sol et pouvant être rompu à la main.
  • Allumer des feux de petite dimension et ne pas les laisser brûler longtemps pour économiser le bois. Les surveiller pour garder le contrôle en tout temps.
  • Laisser réduire en cendres les morceaux de bois et les braises avant d’éteindre les feux.
  • Vérifier que les cendres sont bien refroidies avant de quitter les lieux.

Principe 6 Ι RESPECTER LA VIE SAUVAGE

Aider les animaux sauvages à rester sauvages est un concept Sans trace important. Partout dans le monde, la faune est menacée par la perte et la fragmentation de son habitat, par des espèces invasives, la pollution, la surexploitation, le braconnage et les maladies. Les aires protégées permettent à certains animaux, mais pas à tous, d’échapper à ces problèmes. Par conséquent, la faune a besoin d’adeptes de plein air qui vont promouvoir sa survie plutôt que d’accentuer les difficultés qu’elle rencontre déjà.

Pratiques de base

  • Avant la sortie, se renseigner sur les interactions négatives entre les humains et les faune sur le territoire. Apporter l’équipement nécessaire pour entreposer la nourriture hors de portée des animaux. Il se pourrait que l’on ait besoin de contenants à l’épreuve des ours, de cordes pour suspendre la nourriture, ou de simples récipients hermétiques pour les aliments afin d’éviter d’attirer les rongeurs.
  • Ne pas perturber les animaux, particulièrement durant la saison où ils se reproduisent ou mettent bas. Si l’on constate que leur comportement change lorsque l’on est à côté d’eux, c’est que l’on est trop près. Modifier son parcours, s’éloigner et parler moins fort.
  • Observer les animaux à distance. Apporter des jumelles, un appareil-photo muni d’un téléobjectif ou une lunette d’approche pour mieux les voir.
  • Ramasser tous les résidus alimentaires, même les petites miettes, et les mettre dans ses poubelles afin que les animaux ne fassent pas d’association entre les humains et la nourriture.
  • Surveiller le comportement des membres de son groupe avec les animaux. Leur expliquer pourquoi il ne faut pas les chasser, les déranger, les nourrir ou s’approcher trop près d’eux. Transmettre aux membres du groupe la joie d’observer les animaux sans les déranger.

Principe 7 Ι RESPECTER LES AUTRES

Un des principaux arguments que les gestionnaires de territoire avancent pour limiter la taille des groupes est que les grands groupes entraînent des répercussions très négatives sur les autres visiteuses et visiteurs. On peut toutefois les atténuer en adoptant un comportement adéquat. Une attitude courtoise peut faire des merveilles pour diminuer ces éventuels problèmes.

Pratiques de base

  • Agir de manière respectueuse envers les autres. Sortir du sentier pour aller vers une surface durable durant les pauses ou pour laisser passer les personnes plus rapides.
  • Prévenir les membres du groupe que les voix portent loin et que bon nombre de visiteuses et visiteurs ont un grand besoin de solitude.
  • Se séparer en petits groupes pour se déplacer. Camper et se rassembler en grands groupes seulement dans des lieux où les autres visiteurs ne peuvent nous voir ni nous entendre. Éviter de camper en grands groupes près des abris et d’autres terrains de camping populaires. Laisser ces espaces aux personnes seules, aux gens qui campent à deux, aux familles ou aux plus petits groupes.
  • Se rappeler que lorsque l’on parle de groupes d’une taille maximum, cela veut dire que ce nombre ne doit pas être dépassé. Si tel est le cas, diviser le groupe en plusieurs petits sous-groupes pour se déplacer et camper.
  • Visiter et profiter, mais ne pas monopoliser les sources d’eau, les points de vue ou d’autres espaces pleins d’intérêt.

Le programme Sans trace a une portée éducative qui combine connaissance, jugement et responsabilité éthique. Son but est de faire comprendre comment nous pouvons profiter des lieux de plein air tout en protégeant les aires naturelles et l’expérience qui nous tiennent à cœur. Les membres de votre groupe peuvent faire leur part en s’informant davantage sur le programme et en mettant en pratique les sept principes Sans trace dès qu’elles et ils profitent du plein air.

Le programme Sans trace offre une gamme complète d’outils et de matériel éducatifs, de possibilités de formations, d’ateliers, et bien plus encore. Pour de plus amples renseignements sur les pratiques spécifiques ou les lignes directrices concernant différents environnements, veuillez vous adresser à Sans trace Canada (www.sanstrace.ca) ou à De ville en forêt, fournisseur autorisé du programme Sans trace.

© Leave No Trace : www.LNT.org Ι Reproduit avec la permission du Leave No Trace
De ville en forêt est un fournisseur autorisé du programme Sans trace au Québec et un partenaire du Leave No Trace et de Sans trace Canada : www.devilleenforet.com
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